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Notre

PROJET

Les grandes idées de notre projet

Le thème de notre projet

 

Le thème du projet est de proposer une distribution libre d’eau potable sur un campus universitaire. A la Doua notamment il n’y a aucun point de distribution d’eau potable pour remplir une bouteille ou une gourde hormis dans les toilettes. Nous souhaitons donc proposer une fontaine à eau potable où l’on pourrait venir remplir sa bouteille; cela éviterait alors de racheter une bouteille lorsque la première est vide. Bien entendu tous les filtres et autres composants nécessaires à la potabilisation de l’eau devront être éco-conçus. Nous proposons notre projet également via ce site internet qui nous offre une plus grande visibilité et probablement l’attrait de certains professionnels.

Les objectifs et enjeux environnementaux et sociaux de notre projet 

 

Les attentes sociétales sont multiples:

  • montrer l’impact du gaspillage de l’eau au grand public,

  • proposer un système propre et durable de potabilisation de l’eau de pluie qui pourrait être très bénéfique notamment dans les pays en voie de développement où les taux de précipitations annuels sont importantes (Inde, Chine, pays tropicaux),

  • offrir un accès à l’eau potable étonnant: le projet pourrait prendre la forme d’une fontaine à eau comme on trouve dans les cantines ou être plus design et offrir une vision différente.

Les retombées sociétales pourraient elles aussi être nombreuses notamment la prise de conscience générale de l’économie des bouteilles d’eau avec la possibilité d’accès rapide, sûr et design à l’eau. Les personnes viendraient donc plus facilement remplir une bouteille ou une gourde dans la fontaine que dans des sanitaires.

Une étude marketing et financière devra être menée pour savoir si le projet serait viable économiquement notamment face au prix du mètre cube d’eau en France qui est peu élevé. D'autre part, l’eau de Lyon étant de très bonne qualité, captée directement dans le canal de Jonage sans traitement, on peut se demander si le public sera intéressé par une eau alternative ?

Le premier axe de notre projet consistera à créer un système de potabilisation de l’eau de pluie ou des rejets d’eau des différents établissements du campus qui serait fiable et éco conçu (à la différence des filtres à charbon actif ou filtre polymère). L’un de nos axes de réflexion serait de pouvoir créer un filtre quasi en totalité à partir de plantes. Pour cela il nous faut connaitre le degré de potabilité de l’eau des nappes phréatiques, eau quasi pure car constituée notamment d’eau de pluie, ayant traversée de nombreuses de couches poreuses. Pour notre projet nous voudrions pouvoir recréer un filtre de ce type à l’échelle d’un campus ou que l’on pourrait installer dans un jardin. Un système donc efficace mais également accessible pour tous.

Le second axe vise à promouvoir une campagne de sensibilisation à la pollution de l’environnement: les contenants classiques en plastique de tout type générant un "continent de déchet" dans les grands océans. Nous allons donc concevoir un système sans déchet; nous ne prétendons pas pouvoir éradiquer le problème des déchets totalement mais, à l’échelle de notre campus nous souhaitons éviter de voir trainer des bouteilles de verre ou de plastique au sol.

Un troisième axe est basé sur l’idée du craddle to craddle: nous visons à créer un filtre qui se régénèrerait lui-même ou qui pourrait être reconstruit à partir de partie de ses propres pièces usagées.

Les problématiques soulevées par notre projet

 

Notre projet pourrait cependant être rapidement confronté aux normes françaises sur l’eau potable qui sont très strictes, de plus si nous nous cantonnons seulement à l’eau de pluie, celle-ci devra faire le sujet d’une étude poussée car elle est forcément constituée de particules qui devront être éliminées lors du processus de filtration. L’eau de pluie de Lyon ou Villeurbanne sera également différente de l’eau de pluie collectée en campagne, le filtre sera spécifique au milieu de vie ? Le problème du stockage se pose également: comment stocker de l’eau de pluie sans qu’il n’y prolifère des espèces indésirables ? Comment stocker l’eau potable sans qu'elle développe des bactéries ? Un problème sociétal est également soulevé, est-ce-que une personne serait prête à boire de l’eau de pluie filtrée et potable ? 

Certaines connaissances scientifiques pourraient également nous manquer notamment les réactions chimiques permettant l’élimination de certaines bactéries ou toxines mais paliées grâce à la collaboration avec des professionnels du traitement de l'eau. Il faudra aussi pouvoir étudier la qualité de l’eau distribuée à la sortie du filtre en temps réel.

En quoi notre projet est-il en lien avec des objets de la vie quotidienne et/ou amélioration du campus et en quoi peut-il être éco-conçu 

 

Ce projet s’intègre dans une politique pour l’amélioration du campus car en installant des systèmes de distribution d’eau potable au fils du campus, nous proposons un nouvel atout à celui-ci, l’accès à l’eau sera donc plus simple voir « ludique ». De plus un projet comme celui-ci pourrait être un atout attractif face à d’autre campus, un label pourrait alors peut-être être instauré visant à mettre en avant les « éco-campus ».

Ce projet serait éco-conçu car en plus d’utiliser des matériaux que l’on souhaitera le plus possible écologique, nous prendrons en compte tout le cycle de vie du produit que ce soit de l’exploitation des matières premières à son recyclage, nous tendrons peut-être même à l’idéal du craddle to craddle si nous arrivons à créer un filtre auto régénérant ou qui se transforme en un espace naturel propice à la vie de certaine espèce animale ou végétale.

Position de notre projet et l’intérêt de celui-ci par rapport aux besoins et aux personnes à qui il s’adresse

 

Notre projet ne répond pas directement à une demande sociétale immédiate comme pourrait l’être l’accès à la nourriture ou la volonté de vivre dans un environnement en paix. Cependant d’après les prévisions des experts, notre planète va subir un certain nombre de pénurie d’ici le siècle prochain. C’est à ce moment-là que notre projet intervient en proposant la possibilité à chacun de potabilisé l’eau de pluie ou tout eau qu’il peut récupérer. Cette initiative peut paraitre anodine dans les régions développés comme l’Europe ou les Etats Unis, cependant dans les pays plus pauvre ou en voie de développement comme l’Inde ou la Chine, où l’eau potable et courante n’est pas donnée à tout le monde notre projet serait très utile s’il était installé dans chaque village afin d’apporter une qualité de vie supérieur à celui-ci. Nous nous restreindrons cependant à l’application sur un campus universitaire pour notre projet de base cependant nous n’oublierons pas les applications à vocation plus humanitaire possible dans les autres pays. Ce projet établi sur un campus serait plutôt un outil pour la sensibilisation des étudiants aux possibilités de l’eau de récupération.

Les cibles et les personnes concernées par ce projet sont nombreuses en effet, tout le monde a besoin de boire donc tout le monde pourrait être attiré par notre projet et de plausible utilisateur. Cependant comme ce serait une innovation en matière de distribution de l’eau, nous pourrions penser que bon nombre de personne y seront retissant il nous faudra donc développer la communication entre le projet, son fonctionnement et les usagers de celui-ci. La communication avec une page internet serait un atout majeur et une visibilité énorme pour notre projet, cependant l’installation de panneau explicatif sur tout le site où sera créé le projet pourra faire également l’objet de cette campagne explicative. Les personnes concernées étant très diversifiées et surement d’âge non homogène, car sur le campus on ne rencontre pas que des étudiants et ce projet pourrait même attirer les riverains aux alentour. La clé de l’attrait collectif pour ce projet sera la communication et l’explication des plus de celui-ci face aux autres projets de ce type. Nous nous fixerons cependant l’objectif que le fonctionnement du filtre soit compréhensible par l’ensemble des utilisateurs.

Les critères et les paramètres utilisés pour analyser le gain et l'impact engendré par votre projet par rapport à l’existant 

 

Comparé au différent filtre déjà existant, la création d’un filtre éco-conçu permettrait de limiter les impacts environnementaux d’un produit dont le but est de réduire ceux-ci. Nous sommes alors devant un paradoxe car un produit visant à recycler l’eau pour limiter le puisage dans les nappes phréatiques faisant très bien son travail mais le système utilise des matériaux ou technique pouvant être néfastes pour l’environnement. Notre produit éco-conçu visera donc à effacer ce paradoxe en proposant un filtre évolutif qui sera « bon pour l’environnement ». Nous utiliserons pour cela le strict minimum autorisé de produit chimique et remplacerons les filtres composés potentiellement de matériaux nocifs par une succession de filtre à base de végétaux. De plus notre projet s’engage dans une cause nouvelle qui va s’accélérer d’ici les prochaines années, qu’est la question du réseau d’eau, depuis toujours nous avons voulu canaliser l’eau pour qu’elle aille de plus en plus vite à la rivière, au fleuve ou dans les mers et océans. Cependant comme on a pu le voir ces derniers temps avec les grosses intempéries provoquant des inondations exceptionnelles dans le Sud de la France et en Corse, l’eau va tellement vite dans nos canalisations que lorsqu’il pleut avec une telle ampleur, toute l’eau s’engouffre d’un coup et elle ne peut plus se déverser, provocant par la suite l’inondation de tous les sous-bassement et autres transports sous terrain. L’eau ne peut plus l’infiltrer nulle part, tout est recouvert de béton ou d’enrobé, nous voulions construire des villes étanches cependant l’eau est plus forte que nous, nous devons donc dès à présent penser la ville du futur qui sera une ville poreuse permettant à l’eau non pas de ruisseler mais de s’infiltrer dans la terre. Les accidents climatiques tels que canicule et forte pluie vont être de plus en plus fréquent, nous devons donc dès à présent penser et construire de façon à résister à toutes ces nouvelles agressions de la nature sur nos bâtiments. Notre projet pourrais alors s’engager dans cette cause en récupérant l’eau notamment de pluie non pas dans des canalisations mais plutôt dans des noues qui permettrait l’absorption de l’eau et peut être même une partie de filtration. D’ici quelques années nous pourrons penser que les stations classiques d’épuration seront saturées à cause de ces fortes intempéries et que les stations de potabilisation d’eau comme celle au centre de notre projet seront la seule manière de pouvoir consommer de l’eau potable. De plus si nous croyons les plus pessimistes des experts climatiques les réserves d’eau potable mondiales risquent de s’épuiser rapidement, avec notre projet chacun pourrait alors trouver de l’eau à potabiliser là où il y en a.

Notre projet aurait donc une certaine « côte » actuellement mais celle-ci pourrait fortement augmenter si les prédictions scientifiques se justifient. Nous pourrions donc avec un environnement grâce à l’usage de filtre éco-conçu mais nous pourrions également avoir en engouement de la population car un particulier pourra alors dire « je bois mon eau potable » ce qui pourrait alors accroitre l’aspect économique de notre projet.

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