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Bertrand PERRIN

Responsable QSE Eau du Grand Lyon

 

 

Lors de notre entretient, nous avons eu l’occasion de visiter le bassin versant de Lyon, lieu où est puisée l’eau lyonnaise. C’est un grand nombre de puit plongeant pour certain à plus de 20 mètres sous terre qui vont chercher l’eau juste au-dessus de la couche imperméable du sol, la couche argileuse. Ces puits traversent de nombreuse couche poreuse qui s’avèrent également filtrante. La nature est donc bien faite, elle permet à l’eau du Rhône par infiltration de se purifier puis nous avons juste à pomper l’eau avec les puits décrient précédemment. La nappe où est puisée l’eau à Lyon est appelée nappe fluviale car elle est en continuelle évolution, elle n’est pas fossile et ne peut donc pas être appelé nappe phréatique.

 

Pour garder le niveau de la nappe fluviale le plus constant possible, on observe des filtres gigantesque à l’air libre utilisant les pouvoirs de la nature et ses bénéfiques à la filtration pour purifier l’eau. C’est gigantesque filtre sont créer dans des bras morts du vieux Rhône, bras n’étant plus desservies suite à la canalisation du Rhône. C’est espace naturel déjà en forme de cuvette sont très proche de la nappe fluviale du Rhône. Il a alors fallu à Veolia, entreprise déléguée par le Grand Lyon sous l’appellation Eau du Grand Lyon pour la gestion de ce bassin, utiliser cette topologie pour en tirer ses bénéfiques filtrant. Pour cela il a fallu ajouter une couche de sable d’une granulométrie précise pour que celui-ci puisse laisser passer l’eau tout en gardant un maximum de particule en suspension. Cependant il faut trouver le bon compromis pour que le filtre soit efficace sans devoir changer le sable trop souvent, pour les filtres que nous vous exposons, le sable doit être changer tous les 5 à 7 ans. Dans une perspective de recyclage du sable, les ingénieurs de l’entreprise cherche un moyen de pouvoir nettoyer le sable pour le réutiliser ; en effet le sable risque de devenir une ressource en pénurie dans les prochaines années. Pour ce qui est de l’eau mise dans c’est filtre immense et unique en France, celle-ci fait l’objet de contrôle permanant, on distingue deux postes de traitement en amont du site puis les bassins filtrant sont remplis suivant le besoin.

 

En plus d’avoir un effet stabilisateur sur la nappe fluviale, ces bassins ont pour rôle de remonter la nappe ce qui permet en cas de pollution, sur le canal de Miribel ou sur le canal de Jonage, d’éviter que celle-ci ne se propage à la totalité de la nappe. De plus si une pollution exceptionnelle vient à se faire connaitre, l’eau lyonnaise se sera plus puisée sur le site de la Feyssine mais ce sera l’usine du lac de Miribel Jonage qui prendra le relai, celle-ci est d’un type plus classique avec un traitement plus chimique ce qui permet alors de la filtration d’éliminer un plus grand nombre de polluant que le filtre naturel.

 

Des forages ont été réalisés avant la création de chaque puit en 1965 pour connaître la géologie du sol à proximité du puit. On remarque d’ailleurs que la couche imperméable d’argile n’est pas exactement au même niveau suivant le lieu où l’on creuse sur le site. Cela nous apporte donc des informations sur la dépose des différentes couches à la fin des glaciers rhônalpins, c’est eux qui ont emmené au fur et à mesure ces différentes couches créant une superposition unique.

 

Tout au long de notre rencontre, Mr Bertrand PERRIN nous a signifié que nous ne pourrons jamais faire mieux que la nature en terme de filtration, en effet, la nature est présente sur la planète Terre depuis des millions d’années, l’homme et sa technologie ne sont sur Terre que depuis quelques milliers d’années. La nature a donc forcément un meilleur système de filtration que nous ne pourrons jamais créer.

 

 

« La nature sera toujours notre meilleur modèle ; toutes les technologies ne pourront pas être aussi puissante qu’elle, nous devons donc faire avec la nature en la protégeant car c’est grâce à elle que nous ferons avancer nos technologies »